Débats Urbanités 2024

Plaidoyer pour l’existant - Conservation du bâti non monumental
18h30, F’AR, forum d’architectures, Avenue Villamont 4, Lausanne
Entrée libre

Depuis les travaux d’Aloïs Riegl, la notion de monuments historiques et de leur conservation est établie. Aujourd’hui, les enjeux écologiques contemporains incitent à élargir cette vision vers celle d’un « patrimoine énergétique », valorisant l’énergie grise du bâti existant.

Cette approche renouvelée soulève des défis architecturaux inédits, notamment face à un patrimoine souvent perçu comme banal, altéré ou peu documenté, s’accompagnant de contraintes techniques importantes.

Dans ce contexte, les maîtres d’ouvrage optent encore trop souvent pour une démolition pure et simple, préférant la construction neuve. Pourtant, tout projet dans l’existant nécessite une analyse approfondie en amont, afin d’en révéler les potentiels et les limites. Le rôle de l’architecte est ici central : sans son regard éclairé et son engagement en faveur de la conservation, la sauvegarde de ces constructions reste hautement improbable.

Le débat « Plaidoyer pour l’existant » a pour ambition d’outiller les participant·es afin qu’ils et elles puissent intégrer cette perspective de sauvegarde dès les premières étapes du projet - faisabilité et avant-projet - en s’appuyant sur des exemples concrets et des apports théoriques.

Sébastien Fasel, Architecte EPFL, conservateur des monuments et des sites à l’État de Vaud

Toutes les informations ici.

La biodiversité, l’accueillir ou la protéger? Comment concilier habitat humain et non-humain en milieu urbain?
18h30, F’AR, forum d’architectures, Avenue Villamont 4, Lausanne
Entrée libre

La crise écologique actuelle nous pousse à repenser notre rapport à la nature dans les projets architecturaux et urbains. L’intégration de la biodiversité est un enjeu crucial pour la résilience et la durabilité de nos espaces de vie. De multiples approches émergent pour favoriser la cohabitation entre l’humain et les autres espèces vivantes : toitures végétalisées, façades bioactives, corridors écologiques urbains, etc.

Parmi ces stratégies, comment identifier celles qui auront le plus d’impact positif sur la biodiversité locale et globale, tout en s’inscrivant dans une culture du bâti respectueuse de l’environnement?

Comment concilier les besoins du projet d’architecture et ceux de la faune et la flore afin de bâtir des environnements vivants et résilients ?

Groupe Environnement et Durabilité (GED) de la SIA Vaud

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